Festival d'un Jour !!!
alors voilà, j'vous fait un petit compte rendu du Festival d'un Jour et de ce que j'ai vu...
Vendredi soir, soirée d'ouverture
Comment naissent les montagnes
Un court métrage réalisé par les élèves de l'école Rigaud, et réorchestré en direct par l'atelier de composition de musique de films d'animation.
Les chroniques animales (S. Elissalde)
Les nouveaux spot télévisés de Serge Elissalde, sur la vie animale, et ce sont des histoires vraies. On a donc vu deux petits épisodes de deux minutes.
Les collégiens et les feux de l'amour
Il s'agissait de deux courts métrages réalisés par des collégiens, dont un avec des dragons qui brûlent des fleurs.
Lost and found (P. Hunt)
Un petit film tout mimi avec un gamin qui rencontre un pingouin, arrivé par hasard dans un petit village de bord de mer. Un très joli film pour enfants, tout en finesse. Et puis quand même, ya un pingouin et ça, ça déboite.
Ensuite on a raté amour feuilleton à 20h15 parce qu'on mangeait chez Laura. Et j'ai raté la séance de 14 heure du landemain parce que jme suis levé trop tard...
The French Touch (avec en prime l'odeur des aisselles du mec de devant)
Les perdrix (J.L. Gréco et C. Buffat)
Un film de 6 minutes en mode comédie musicale improvisée inspiré d'un vieux conte en enluminure du moyen-âge à propos de deux perdrix tuées par un chasseur que sa femme doit cuisiner pour son mari et le châtelain. Sympatique.
Le petit Dragon (Bruno Collet)
L'esprit disparu de Bruce Lee se réincarne dans une figurine en latex qui part à la découverte du monde, se bat contre un robot, et appuie sur son bouton poitrinal pour pousser un bon cri de Justicier Shangaï. Ce film a gagné le prix du public enfant Parce que bon, il était ptetre pas très transcendant niveau graphisme quoique plutôt original (de la 3D et des images réèles), mais il faut avouer que c'était plein de bonnes trouvailles marrantes...
O'moro (C. Calissoni et E. Offrédo)
Un carabinier surnommé O'moro traque les gitans à Naples pour faire régner l'ordre. En réalité, il cherche seulement à récupérer un peu d'argent pour retourner en Afrique. Sûrement un des meilleurs films du festival avec une fin qui déboîte et une bande son exceptionnelle.
Mémoire Fossile (A.L. Totaro et A. Demuynck)
Un jeune garçon part pour un voyage sonore et visuel dans le passé et découvre la vie de son grand père mineur qui agonise sur son lit de mort. Un peu difficile à comprendre pour les enfants mais graphiquement sublime, tout réalisé au fusain.
Le Bûcheron des mots (Izù Troin)
Le dernier né de Folimage, graphiquement semblable à Brendan et le secret de Kells racconte l'histoire d'un bûcheron qui cultive les mots pour nourrir la capitale, qui exerce un pouvoir despotique sur les livres interdits : ceux des poètes et des écrivains. Un graphisme exceptionnel, une histoire simple mais puissante, et en prime, quelque chose d'assez surprenant venant de Folimage.
Regarder Oana (S. Laudenbach)
Ce film bizarre se compose de plans montrant des choses écrites sur des aliments et des objets divers (du sable, etc...) entre coupées de plans fixes montrant des éléments d'une scène avec des dialogues en fond sonore. Un peu long (14 minutes), surtout pour un film qui bouge très peu, mais plutôt intéressant.
Les Songes d'Edmée (J. Lefdup)
Encore un film bizarre, avec des photos bizarres et un texte bizarre. Je sais vraiment pas quoi dire sur ce film (et en plus, j'ai même pas trouvé d'images), faut le voir et comprendre.
Dans l'herbe (O. Martin)
La petite surprise de la fin de séance, sur un agenda, un type nous chante une chanson sur un des petits plaisirs de la vie quotidienne : pisser dans l'herbe. C'est court, graphiquement original (on voit des plantes qui se déploient comme sur un herbier) et ça se prends pas au sérieux. J'aime.
Le Meilleur d'ailleurs
The Winter Solstice (Xi Chen)
Un homme se fait exécuter, il revient alors sur les derniers instants qu'il a passé avec sa femme. Très lent, assez joli, mais finalement pas très passionnant.
For Sock's Sake (C. Vogele)
Une chaussette s'échappe d'une corde à linge et tombe dans un piège monté par des sweat à capuche. Ses compagnons les chaussettes, la robe et le pantalon partent à sa recherche. Bon bin, c'est du gros délire hein... C'est n'importe quoi, c'est des drogués. Mais bon, c'est ça qu'est bon.
Chick (Michal Socha)
Un film ironique sur les relations hommes femmes. On y voit des silhouettes noires, du rouge et du blanc. C'est très bizarre, un peu malsain, cynique et acide. La bande son, du tzigane polonais avec platines et scratch à la clé a gagné le prix SACEM de la bande son en je-sais-plus quelle année. Bref, très bon film à voir.
Lögner (Jonas Odell)
On dirait du Guy Ritchie, ensuite du Chris Ware puis du Matt Groening, bref, ça impose du multistyle. Ca raconte trois histoires de mensonges, avec un escroc cambrioleur, un gamin qui avoue un crime qu'il a pas commis et une femme qui ment sans arrêt. Bref, c'est très bon.
Musique d'un jour
Le principe de cette séance était de réorchestrer des films projetés en direct par des étudiants, petits et grands du Conservatoire de Valence et de l'école de musique et de danse de l'Ardèche.
Mis à part les 5 films réalisés par des élèves des écoles valentinoises, nous avons pu voir Tôt ou Tard de J. Kowalska où un écureuil et une chauve souris essayent de remettre de l'ordre dans les rouages qui orchestrent le jour et la nuit.
Jazzed de A. Setola qui nous raconte la rencontre de Jack le contrebassiste et l'étrange Jill dans un club de Jazz.
L'homme aux Bras Ballants de L. Gorgiard, un vieux film de 97 au graphisme digne de Tim Burton.
et Ranas, le film de fin d'étude de Claire Sacido-Martin, étudiante à la Poudrière.
Samedi, soirée de clôture
Finalement, j'avais des apriori sur la soirée de clôture, des trucs que j'ai dit à Marie qui l'a poussé à ne pas venir. Bref, n'importe quoi.
La soirée de clôture c'était dla grosse tuerie, en présence de Serge Elissalde et Jacques-Rémy Girerd, ça envoyait du lourd.
On a commencé par réaliser un film (je vous scanne le story board à la fin de l'article) pour la séance d'après qui reprends seulement les films sans les animations et les présentations.
Puis, on a vu le film El Empleo de Santiago Grasso, où un mec qui part au travail nous présente un monde où l'utilisation des gens en tant qu'objet fait partie du quotidien. Entre l'homme-lampe, la famille-table, la femme-porte-manteau, les hommes-feux-rouges-feux-verts, les hommes-porte-coulissante, bref, c'est grinçant...
Ensuite, on a vu le film Rif de E. Steegstra, un film qui n'était pas un film d'animation, mais réalisé avec des marionnettes. Un film impressionnant, sans scénario, juste avec 12 minutes de danses de poissons en papier et tissus.
Puis, le film Je en Jeu, le film de fin d'étude de Guillaume Bourrachot, étudiant à la Poudrière. Un film qui se passe dans un théâtre, deux comédiens répètent une scène. Court mais efficace.
Puis, on nous a projeté un épisode de Ma Petite Planète Chérie après qu'un type soit venu nous parler des gestes à faire au quotidien pour sauver la planète, entre autres, retenir sa respiration une fois sur 4, ce qui permettrai de rejeter 25% de CO² en moins.
Et enfin, on nous a projeté en exclusivité mondiale les 15 premières minutes du film Une vie de chat de Jean-Loup Felicioli et Alain Gagnol qui sortira le 15 décembre 2010. Et qui va être de la grosse tuerie.
Ensuite, on est allé boire du vin chaud en écoutant une petit groupe de manouche sur la place saint André. Bref, c'était une soirée sympathique, mais je regrette de pas avoir amené mon DVD de U pour le faire dédicacer par Serge Elissalde...
Enfin voilà... vivement l'année prochaine.
Et comme prévu, voici le story board du film que nous avons tourné en direct...